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Chroniques de jeux - 30 Sep 2024

Link City, ville rêvée

La chronique de la semaine

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Infos

  • De 2 à 6 joueurs
  • Dès 8 ans
  • 30 min
  • Créé par Émilien Alquier
  • Illustré par Mathieu Clauss & Franz Lejeune
  • Édité par Bandjo !

 

Chaque semaine, nous écrivons une nouvelle chronique dans le cadre de notre partenariat avec le journal Deuzio, le supplément week-end de L’Avenir.

En tant que service public, nous recevons les jeux de nos différents partenaires et nous chroniquons ceux qui nous semblent les plus pertinents, en toute neutralité commerciale.

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Discussion et imagination sont au cœur de ce jeu où vous devrez construire une ville collectivement. Et pour gagner, mieux vaut être d’accord !

Agrandir la ville

Sur la table, la tuile mairie, entourée de 4 bâtiments piochés au hasard : au nord, l’école, à l’est un magasin de bricolage, au sud un salon de tatouage et une piscine à l’ouest. En début de tour, l’adjoint du maire pose 3 plots colorés à côté de 3 tuiles de son choix, indiquant par-là les terrains constructibles lors de cette manche.

Phase de planification

Quant au maire, il pioche 3 nouveaux bâtiments, qu’il associe secrètement à ces 3 plots : le bleu à côté de la piscine pourrait par exemple accueillir un skatepark, le bar-tabac serait parfait près du salon de tatouage et le cimetière à côté du magasin de bricolage… à moins de faire l’inverse ? Ensuite, il révèle le tout.

Phase de concertation

En se concertant, les autres joueurs devront tenter de retrouver les bonnes associations pour marquer des points. Si certains choix semblent évidents, il est toujours jubilatoire de constater que la logique des uns est parfois diamétralement opposée à celle des autres. Et entre délires urbanistiques loufoques et concepts plus terre à terre, les conversations vont bon train : mais où a-t-il placé la déchetterie ? À côté de l’école… ou de la maison de retraite ?

Une histoire collective

Petit à petit, l’histoire de la ville se construit, collectivement. Évoluant ainsi de « bizarre city » à « wow city », les points importent finalement peu, le plaisir du jeu résidant surtout ici dans les échanges et l’imagination, en rassemblant petits et grands autour du rêve ou de la folie des grandeurs.