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Chroniques de jeux - 19 Juil 2024

Mino Dice, on vous attend au tournant !

La chronique de la semaine

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Infos

  • De 3 à 6 joueurs
  • Dès 8 ans
  • 30 min
  • Créé par Manfred Reindl
  • Illustré par Eckhard Freytag & Wanjin Gill
  • Édité par Iello

 

Chaque semaine, nous écrivons une nouvelle chronique dans le cadre de notre partenariat avec le journal Deuzio, le supplément week-end de L’Avenir.

En tant que service public, nous recevons les jeux de nos différents partenaires et nous chroniquons ceux qui nous semblent les plus pertinents, en toute neutralité commerciale.

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En remplaçant les cartes par des dés, Mino Dice revisite le traditionnel « jeu de plis » pour en faire une expérience ludique moderne et captivante.

Préparer ses armes

Au fond de son labyrinthe, le Minotaure attend son heure.

À chaque manche, les joueurs fourbissent leurs armes en piochant des dés de couleurs au hasard dans un sac pour les stocker derrière leur paravent, à l’abri des regards.

Un tirage secret

Car dans ce jeu de dupes, le secret est de mise : considérant leur tirage sans connaître celui des autres, les joueurs parient sur leurs chances de réussite, c’est-à-dire le nombre de plis qu’ils pensent pouvoir remporter. Pour aiguiller ce choix cornélien, les dés sont colorés en fonction de leur puissance, les rouges présentant indubitablement plus de faces « fortes » que les gris par exemple.

Puis l’un après l’autre, chaque joueur va révéler un dé de derrière son paravent et le lancer. Au terme du tour de table, celui qui a le meilleur résultat gagne le « pli » ; Et au terme d’une manche, ceux qui ont parié au plus juste sur le nombre de plis remportés marquent des points.

Un jeu trépidant

C’est nerveux et sans temps mort, d’autant que des dés spéciaux viennent subtilement perturber les probabilités, entrainant de nombreux coups de théâtre cocasses. Il se passe toujours quelque chose dans ce dédale, car on est soit en plein choix, soit en attente active du dé qui va sortir et du résultat qu’il va donner.

Ce plaisir à double détente prend savoureusement à contre-pied la loi du plus fort, l’enjeu n’étant pas de d’adouber le plus costaud, mais de récompenser le plus juste.