Story box Aventure, l’imagination au pouvoir

La chronique de la semaine

Infos

De 2 à 8 joueurs
Dès 8 ans
15 min
Créé par Julien Prothière & Alexandre Droit
Illustré par Stéphane Escapa
Édité par Tiki éditions

Chaque semaine, nous écrivons une nouvelle chronique dans le cadre de notre partenariat avec le journal Deuzio, le supplément week-end de L’Avenir.

En tant que service public, nous recevons les jeux de nos différents partenaires et nous chroniquons ceux qui nous semblent les plus pertinents, en toute neutralité commerciale.

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Les jeux de création d’histoires animés par un véritable ressort ludique sont rares et précieux. Story Box est de ceux-là et c’est une excellente nouvelle pour nos zygomatiques et notre créativité.

Une aventure en 2 temps

Au centre de la table, un paquet de cartes invite à l’aventure. Une aventure qui se contera en 2 temps.

Créer une histoire commune

Acte I : tous ensemble, et sans ordre de tour défini, vous piochez et vous empilez les unes sur les autres des cartes représentant différents objets ou situations de vie, plus ou moins décalés. Vous tissez ainsi le fil d’une histoire imagée que vous accompagnez d’un récit en lien avec ces illustrations qui se succèdent.

Au grès de vos fantaisies, du tirage des cartes, des méandres de vos inconscients et de vos associations d’idées, vous construisez tous ensemble une fiction qui navigue entre le conte et le rêve, saugrenus, drôles, délirants ou poétiques et souvent tout à la fois !

Refaire le fil

Acte II : voici venu le temps de se poser en se remémorant non seulement les cartes jouées et les bribes d’histoires associées, mais aussi leur ordre de succession. À la joyeuse anarchie du début, succèdent ainsi de doux moments de partage et de concentration. On s’entraide, on s’interroge et on fait appel aux copains pour mieux se souvenir, comme on évoquerait une bonne blague commune ou des vacances passées ensemble… Magique !

In fine, votre score commun sera calculé à l’aune du nombre de cartes validées, mais qui s’en souciera ? Le plaisir est ailleurs : dans ce jeu à double détente où le narratif le dispute au ludique, c’est avec délice qu’on se perd dans l’un pour mieux revenir à l’autre.