Coatl, un serpent qui mord le jeu

Des prophéties aux mille couleurs

C’est en accrochant des segments de corps, des têtes et des queues de 5 couleurs différentes que vous composez ces fameux serpents à plumes bariolés.

Mais attention, chez les Aztèques, on ne badine pas avec les Dieux. Chaque serpent devra exhausser au mieux leurs prophéties, sorte de « contrats » qui vous rapporteront plus ou moins de points en fonction des exigences que vous allez satisfaire : un nombre total de pièces d’une couleur par exemple, ou une séquence de segments particulière (2 pièces rouges succèdent à 2 noires, ou 5 couleurs différentes se suivent dans un ordre précis).

Des reptiles… divins ?

À votre tour, vous pouvez collecter des pièces depuis la réserve ou les assembler depuis votre stock pour sculpter vos divins reptiles. Vous leur attribuez alors telle ou telle carte prophétie en espérant maximiser les combinaisons. L’idéal étant qu’une même séquence de couleurs serve à plusieurs prophéties d’un coup.

Une mécanique simple et efficace

Le tour de jeu, limpide comme un soleil Aztèque, s’articule autour d’un choix  et se résume en un slogan incantatoire : collecter, assembler ou planifier, faite la bonne action au bon moment. Ou tout l’art de temporiser ou de courir, de s’adapter au hasard ou de se hasarder à la prise de risques.

Un design qui en jette

Mais ces choix cornéliens ne sont jamais paralysants et ouvrent d’autant plus d’espaces de jeu qu’ils se déploient dans le confort ludique d’un matériel  « aztéquisant » chatoyant, ergonomique et plaisant à manipuler.

Elégant dans le fond et dans la forme, Coatl serpente ainsi agilement entre le plaisir spontané de la création esthétique et une captivante exigence stratégique.