Boomerang : vous n’en reviendrez pas

Un jeu, une destination

Quelle que soit la version de Boomerang pour laquelle vous embarquez, vous posez des cartes de tour en tour comme on dépose ses valises d’étape en étape. Chaque carte représente un animal, une activité, un paysage ou un lieu remarquable. Le but est de constituer des collections de photos souvenirs, chaque type de collection ayant sa propre touche de défi : faire des paires, des suites, ou encore obtenir des majorités. Face à l’offre, choisir c’est renoncer et votre plasticité cérébrale sera durement mais très agréablement mise à l’épreuve.

Choisir, c’est renoncer

Mais la véritable fraîcheur de Boomerang, c’est le « Draft », coutume ludique consistant à choisir une carte parmi le paquet reçu de son voisin, puis passer ce paquet à son autre voisin et recevoir un nouveau paquet et conserver une nouvelle carte, et ainsi de suite jusqu’à épuisement.

D’habitude réservée à des jeux complexes, cette technique est ici servie en toute simplicité et crée l’excitante sensation de vous donner rendez-vous à vous-même, en espérant que la carte à laquelle vous avez dû renoncer reviendra le tour suivant.

De l’interactivité

Cela génère aussi beaucoup d’interactivité : bien que penchés sur votre feuille de score à cocher les étapes du périple en mode « check, ça c’est fait », vous êtes toujours en mouvement, attentif à ce que vous donnez et recevez des autres. La larme à l’œil, la compétition meut, le partage émeut.

Ça s’en va et ça revient

Et à l’heure de révéler vos cartes pour le décompte final, vous vous retrouvez au coin du jeu, comparant vos chemins et vos stratégies en toute convivialité. Avec une seule envie : repartir pour mieux revenir. Vous avez dit boomerang ?