Dragomino : un jeu de minots, mais pas que

Un bel héritage

De son grand frère Kingdomino, Dragomino a d’abord hérité du diminutif et du matériel : des dominos sous forme de tuiles représentant chacun deux types de paysage. En les assemblant, chacun fait grandir son île mystérieuse pour explorer les prairies, les forêts et autres déserts à la recherche des fameux œufs de dragon. C’est là que Dragomino a aussi et surtout hérité de l’essentiel, le plaisir brut et universel de la connexion. À chaque fois que l’on parvient à connecter deux paysages identiques, on fait apparaître un jeton œuf. En le retournant, on constate ensuite le résultat de l’éclosion : coquille vide… ou bébé dragon.

Bébé dragon et stratégie

Ces charmantes bestioles définitivement trop mignonnes rapportent chacune un point en fin de partie. Que de la chance ? Que nenni ! Tout
d’abord, parmi les quatre dominos disponibles, il vous faut choisir le plus adapté à la configuration de votre île. L’idée est d’ouvrir son jeu au maximum, voire de se connecter directement à plusieurs paysages pour faire éclore plusieurs œufs d’un coup et augmenter vos chances de réussite. Plus subtil encore, on peut viser un type de paysage particulier pour viser les types d’œufs qui n’ont pas encore « produit » beaucoup de bébés et qui statistiquement sont donc plus intéressants.

Un juste dosage

Ni trop, ni trop peu complexe, ces deux petits points de règle rendent le jeu accessible à des enfants de 5 ans tout en restant un bon défi pour ceux de 105 ans. En invitant à la fois à la prudence et à l’audace, Dragomino initie en douceur aux joies de la stratégie. Marcher sur des œufs est une bien belle manière de faire ses premiers pas dans la cour des grands.