Last Message, l’art de déchiffrer les signes

Des détails par milliers

Plongez dans l’une des 6 scènes colorées fourmillant de détails dans laquelle un crime s’est produit. Mais parmi plus de 300 personnages et autant d’éléments graphiques, pas simple d’identifier le coupable. Les joueurs bénéficieront de l’aide de la victime qui, bien que privée de parole, guidera les inspecteurs en herbe en écrivant ou dessinant des indices sur une ardoise divisée en neuf cases. Elle dispose pour cela de 30 secondes (et pas une de plus !) afin de cerner l’essentiel et communiquer à ses partenaires ce petit détail qui leur mettra la puce à l’oreille. Mais c’est sans compter sur ce trublion de coupable qui brouillera les pistes en effaçant malicieusement certaines cases avant de transmettre l’ardoise aux inspecteurs qui ne disposent que de 4 manches pour mettre la main sur lui, faute de quoi le crime restera impuni ! Heureusement, plus la partie avance, moins il peut dissimuler d’indices, offrant aux joueurs une vision de ce « last message » qui se précise.

Une belle revisite du « cherche et trouve »

A mi-chemin entre Micro Macro et Où est Charlie, Last message revisite le concept de « cherche et trouve » en offrant trois expériences de jeu toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Penchés autour des 4 panneaux qui composent la scène, on scrute les détails, on argumente et on déduit, sous l’œil attentif de la victime et du coupable bien sûr, qui ne perdent rien de ces échanges, tout prêts qu’ils sont à rebondir sur le moindre détail. Au fil des parties à la rejouabilité infinie, subtilité et finesse des indices enrichissent le jeu dont l’ADN ravira les amateurs d’observation et de sensations fortes !